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Mais lis donc dans l'train !
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5 janvier 2010

Passage du gué, Jean-Philippe Blondel

blondel_passage_du_gue

De Blondel, je garde des souvenirs d'ailleurs. This is not a love song lu à Copenhague, Accès direct à la plage à Dublin, et maintenant Passage du gué à Ljubljana. Je ne sais pas tellement pourquoi - le fait que j'aie la bougeotte n'explique pas tout. Ce que je sais, c'est que, où que je sois, Blondel me colle les pieds à terre, et m'empêche de bouger en même temps qu'il me coupe la respiration, souvent.

Dans Passage du gué, il nous offre trois personnages, trois voix distinctes et douloureuses. Fred d'un côté, Myriam et Thomas de l'autre. Thomas, et Fred et Myriam. Ou Myriam, et Fred et Thomas ? Plus qu'autre chose, trois voix ensemble, sans doute. Ou pleines de doutes justement, à la recherche d'une confiance, alors que le drame dévaste la vie de Myriam et Thomas.

Il est difficile d'en dire plus quand on sait que le roman ne repose que sur un événement sur lequel tout le reste - les heures difficiles au collège, les pinceaux de Myriam, l'ambition de Thomas, les études d'anglais de Fred, le boulot de pion, les promenades en forêt - vient se greffer.

J'ai lu le roman en quelques heures de train, mais plus avec la hâte de le finir pour pouvoir passer à autre chose qu'une réelle passion pour le récit. Peut-être le sujet qui me touche un peu trop, peut-être l'écriture qui tombe un peu trop dans le pathos à mon goût, et paraît comme forcée par moments. J'ai passé le gué, et comme à chaque lecture, j'aurais aimé laisser le courant m'emporter. Un peu raté.

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